Et si ça n’avait pas de sens ?

Ça fait un an que je cours après le foutu sens à donner à tout ce bordel. Je me jette dans des projets, tout feu tout flamme, parce qu’ils brillent bien sous la lumière, et puis paf, ça me frappe : ce n’est pas ma came.

J’ai commencé par le ghostwriting pour les posts LinkedIn, ouais, ça m’a fait vibrer un moment – y’avait de la demande et un partenariat en or. Mais écrire pour les autres, ça m’a rien apporté à part remplir le frigo.

Ensuite, octobre dernier, j’ai balancé mon offre de biographie. Un vrai bonheur d’écrire pour des personnes que j’apprécie, de les découvrir sous un autre jour, et surtout, d’écrire. Mais voilà, depuis deux semaines, le doute s’est installé.
J’ai kiffé, ouais, de raconter la vie des autres. Mais j’ai plongé là-dedans parce que ça me semblait être le parfait mariage entre l’écriture et l’argent.

J’en reviens au même que le ghostwriting.

Et là, t’as le cœur du problème. Toutes ces foutues introspections et ces réflexions que j’ai faites, elles tournent autour de la même question : comment en faire un business ?
Car le temps presse, la fatigue me bouffe, et je crève d’envie de m’évader de cette putain de cage dorée salariale que je me suis créée. Et j’peux pas le faire sans avoir un truc à moi qui tourne à côté.

Cette pensée, elle me colle à la peau, comme une vieille étiquette que t’arrive pas à décoller.

Mais j’en ai marre. Alors je mets tout ça en pause, pour me jeter une fois de plus dans le grand bain de la réflexion.

Le verdict? Je continuerai à écrire ces biographies à l’occasion, mais sans que ce soit le cœur de mon contenu.

Et je plante les jalons d’un nouveau truc : ma propre quête de sens.

Dans Le Mythe de Sisyphe, Camus disait que « la recherche de sens peut sembler futile, l’effort même de cette recherche est ce qui donne un sens à la vie. »

C’est ce que je vais faire, documenter ma recherche, mes apprentissages, les leçons tirées, continuer d’écrire et de parler d’écriture.

Je ne sais pas si ça va finir par avoir une retombée économique. Peut-être que je vais encore tourner en bourrique, peut-être que je vais frapper dans le vide. Mais une chose est sûre, je ne peux plus continuer à faire le hamster dans sa roue et à monter un projet qui ne vibre pas avec ce que j’ai dans les tripes.

Signature Damien Nogaret blanc

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